Vers les collines acrylique sur toile, 2010, 117 x 89 cm A chaque fois qu’un paysage surgit d’une suite colorée, cela peut devenir quand la peinture est réussie, le paysage de tout le monde. Un peintre ne peint pas tel ou tel site connu ou pas mais l’idée du paysage, le paysage que chacun peut cacher dans sa tête, derrière ses oreilles ou dans son œil. Le beau est dans l’œil de celui qui regarde. Une peinture atteint son but quand chacun y reconnait sa propre vision de la Bretagne, du Bénin ou de la Beauce. |
En attendant le rayon vert 80 x 80 cm 2008 |
Hommage à Eric Rohmer. Écoutez, tendez l’oreille.
Essayez d’entendre le vent sur la plage et tout de suite derrière, le léger bruissement d’une jupe.
Essayez d’entendre le vent sur la plage et tout de suite derrière, le léger bruissement d’une jupe.
La Mare bleue acrylique sur toile 2009 100 x 80 cm |
Un souvenir, fugitif, irréel, à la pêche, au mois de novembre. Il fait froid. Mais le bleu de l’eau, du gros pull dont on m’a affublé et du paquet de gauloises du pêcheur me consolent.
Trois arbres menteurs acrylique sur toile 2009 80 x 80 cm Attention, un arbre peut en cacher un autre. Ils sont quatre comme les trois Mousquetaires. Moqueurs, menteurs mais malins. Ils racontent le mensonge de tout paysage : faire croire au paysage unique contenant tous les paysages. |
En vacances acrylique sur toile, 2009, 90 x 90 cm Un jour, deux lignes s’affrontent sur la toile. L’une et l’autre refusent de céder le passage. Pour les réconcilier, je leur donne la même couleur, un bleu tantôt vert, tantôt rouge, et au milieu pour couper court du jaune, de la chaleur, du soleil, un répit de l’oubli. |
Au fond de la carrière acrylique sur toile, 2009, 80 x 80 cm collection particulière
Par le passé, J’ai consacré plusieurs séries à la géographie et la géologie. Dessiner une carte de géographie a été pour moi lors de mes devoirs scolaires un réel plaisir. Symboliser par des couleurs vives les différents composants d’un paysage est peut-être une des sources de mon attachement à la couleur. Les coupes de sol, les strates géologiques ont souvent inspiré les peintres et les écrivains. Ne pas oublier que Julien Gracq était professeur de géographie.
Trois arbres moqueurs 2009 118 x 87 cm collection particulière
Un acte originel, une scène primitive inlassablement répétée, commande la structure de ces réalisations. C’est un acte indispensable, vrai et vital. Une ligne. Une simple ligne. Une simple ligne horizontale partage la toile vierge en deux parties, en deux contrées autonomes qui vont lutter le temps de l’effectuation de l’opus. Cette ligne est première, elle est là au commencement, au premier regard posé par le peintre sur sa toile.
Bien sûr, cette séparation, cette partition n’est pas sans rappeler la ligne d’horizon, le partage entre ciel et terre, entre Ouranos et Gaïa. L’horizon est le début de toute géométrie euclidienne ou sentimentale. C’est le point absolu de la non connaissance, de l’ailleurs inquiétant mais dans le même temps le moteur de tout développement humain.
Où sont les vaches ? 100 x 80 cm collection particulière
Un jour, passez donc à Honfleur ! Admirez tranquillement, sans la foule des rendez-vous culturels parisiens, le beau musée Eugène Boudin et ses ciels somptueux.
Face à la mer 2008 100 x 100 cm collection particulière
Encore et toujours recommencé, je te salue vieil océan !
Le ciel, la mer, la plage, l’immobilité sans fin ou les prémices de l’ouragan. Un tel vertige que des carrés de couleur vont tenter d’arrêter le regard.
Par la fenêtre, au matin, en vacances...acrylique sur toile 2009 80 x 80 cm
Soudain, le réveil n’a pas sonné. Il est presque tard. On a oublié de se lever ! Non, c’est le premier jour des vacances. Le début d’une vie nouvelle.
A travers la fenêtre, une vie neuve à s’inventer s’éveille.
Tout se fragmente et se disperse dans la nonchalance. Lentement, chaque partie du monde va venir s’offrir à votre regard et éblouir votre état. Quel été !
La Mère montagne ou l'amère montagne 2009 acrylique sur toile 80 x 80 cm Il y a toujours quelque chose derrière une montagne. D’autres sommets, des collines, la plaine, la mer, une femme. Pourquoi grimper, gravir des cimes, escalader des rochers ? Et quelle amertume dans la descente ! |
En pays navajo acrylique sur toile, 2010, 89 x 117 cm Ou chez les Hopi. Un tapis, la nuit. Ou chez ma cousine. |
Sur les pentes de la félicité 2009 acrylique 130 x 90 cm Trop de paysages dans ce paysage. Que d’événements ! Trop de biens nuit. Pas de pays sage. |
Perdu au milieu 2008 acrylique sur toile 130 x 90 cm C’est comme ça. On a toujours un jour le sentiment de se perdre. De se sentir isolé au milieu de la foule. |
Perdu de nuit acrylique sur toile, 2008, 140 x 100 cm Ici, sous vos yeux, dans les œuvres accrochées ou suspendues au mur de ce prieuré qui au fil des siècles en aura vu de toutes les couleurs, le rouge et le bleu, deux couleurs formant un contraste de la couleur en soi, l’une chaude, l’autre froide, le rouge de naphtol et le bleu de phtalocyanine donc, forment le couple fondateur d’ harmonies colorées exagérées. Presque systématiquement, ces deux teintes sont les seuls moteurs de la constitution et composition de ces toiles. Une couleur en engendrant une autre, contraire ou voisine, par mélange de couches successives directement sur la peinture. En laissant le temps agir, la peinture peut se nimber d’une aura chaude ou froide suivant l’humeur du peintre ou l’excitation de ses pinceaux. |
Voyage au centre de la Terre acrylique sur toile, 2009, 130 x 90 cm Les lignes séparent les strates géologiques et découpent nos regards au plus profond. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire