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Étang calmé
128x89
acrylique sur papier marouflé sur toile
Calme Ophélie, disparue sous les nymphéas, rejoint les nymphes et sommeille, seule et
affamée. Narcisse, complètement fou d’elle et de lui-même, s’oublie et perce la
surface de sa peau diaphane. |
Étang brouillé
128x89
acrylique sur papier marouflé sur toile
Le temps s’étend au-delà de l’étrange étang brouillé de
songes ophéliques. Tant et pis que sa vue d’âne embuée de larmes d’Éros se fige
et hennit.
Étang nymphé
128x89
acrylique sur papier marouflé sur toile
Les naïades, les ondines, les oréades et les sirènes
sombrent dans l’éternité oblique de la fin des temps. L’étang se vide de toute
substance et retrouve la joie de la machine molle. Un accord de lyre détermine
le son d’âge intime et fade.
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Mars oublié
125x85
acrylique sur toile
Perdu au milieu de rien, seul au centre de l’univers, le
territoire cherche sa marque, sa ligne, sa trace sur la voie universelle. Enfin, l’architecture joue sa carte maîtresse : ah, c’est beau
l’amour !
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Crème glacée
50x50
acrylique sur toile
La chantilly s’est effondrée, alors ils sont partis, le long
de la plage, compter les dauphins échoués. En revenant, au cours d’un monologue
indécis, il lui a dit de ne pas retourner au village. La mort s’y était
installée et s’y était endormie enivrée de mauvais vin. Les nuages n’étant pas
d’accord, elle brisa la frêle harmonie.
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Arz en ordre de bataille
100x100
acrylique sur toile
Les blés muris sous un soleil de plomb voient passer les
soldats de ma garde baïonnettes dressées. Les herbes folles de leur corps
assagis de l’hiver réclament le sang des tyrans. Aux arbres ! semble crier
la morne plaine aux faibles collines.
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Arz boréale
100x100
acrylique sur toile
Enfin idéale, le nuit sidérale aborde l’île enchanteresse. Le
jour confondu avec lui-même se retranche sous la terre. La mer, amère maternité
féconde, lèche la côte de l’Eve indécise : parler, dire ou écrire la fin.
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Arz au firmament
100x100
acrylique sur toile
L’île au soir, s’endort seule au milieu de l’agitation
continentale. A perte de vue, les étoiles confondues aux astres, appellent leurs
mamans, chasseresses nocturnes, parties dans les galaxies annexes. Cette nuit, Orion
est leur proie symbolique. Le diable ne leur court plus après, elles lui ont
rogné les ergots.
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